Les marchés de l’art s’affolent : Le Street a désormais sa place !
L’Urban Art, Récemment rebaptisé street art, l'art urbain est un mouvement artistique qui se veut autonome, et que l’on associe le plus souvent aux tags, et aux graffitis. Qu’en est-il aujourd’hui ? Comment ses artistes se sont-ils imposés comme tels ? Du « vandalisme » aux grandes maisons de ventes, dans les galeries, et même dans les musées.
" Il ne s'agit plus simplement de graffiti mais d'un art urbain au sens large. Désormais, les artistes mettent en scène et s'inspirent de la rue. " Patricia Dorfmann
En une quarantaine d’années, et surtout depuis la fin des années 90, de nombreux artistes ont pu s’affirmer faisant même oublier le contexte social dans lequel le Street art fût né. Shepard Fairey aux Etats-Unis, Banksy en Angleterre, Blu en Italie, Influenza aux Pays Bas, de Akayism en Suède. Le Graffiti à mondialement la cote : on le retrouve aujourd’hui dans les grandes salles de vente et les galeries d’art, bien loin de son contexte d’origine : les rues populaires de New York. Il a pour principaux fondateurs Zlotykamien, Daniel Buren, Ernest Pignon-Ernest puis ceux qui les suivirent, tel que Miss.Tic, Blek le rat ou Jérôme Mesnager.
Jerôme Mesnager |
« Et ça ne fait que commencer. Le Street art va devenir plus planétaire qu’aucun autre mouvement artistique avant lui. » Blek le rat
Le marché de l'art en prend un coup, et le street art, l'un des seuls domaines de création dont la cote soit en hausse malgré la crise, envahit les grandes salles de ventes, comme Artcurial en décembre 2008. La vente disposait à peu près d’une centaine d’œuvres, généralement à des prix plus abordables que ceux de l’Art contemporain (la moyenne c’était établis à 3000€). Il y eut également une vente chez Million & Associés peu de temps après. Aujourd'hui, en France, de nombreuses galeries d'art consacrent des expositions entières au street art (ou urban art), comme la galerie Magda Danysz à Paris, qui représente aujourd’hui les artistes américains West,Obey ou JonOne (JonOne qui fût également soutenu par Agnès.B). Certaines galeries se spécialisent même dans l'urban art, comme Studio 55, dans le 15e arrondissement, qui soutient les graffeurs français. Des institutions majeures présentent des expositions de graffs, comme TAG au Grand Palais, au printemps 2009, ou Né dans la rue à la Fondation Cartier en automne 2009.
A venir plusieurs articles sur les grands du monde du Street Art, à vos claviers pour nous livrer vos impressions !
Chloé
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