Pépites d'Art

Pépites d'art c'est l'association de six étudiantes en médiation culturelle et marché de l'art. Une volonté commune : vous faire découvrir les marchés de l'art émergents. A travers nos coups de cœurs et nos rencontres vous allez découvrir de nouvelles formes d'art, nos petites pépites.

Vous pouvez vous exprimer par le biais des commentaires et même nous joindre sur le courriel du blog : blogicart@gmail.com

La bannière est un Monogold de Yves Klein. Pour lui l'or est la matière de l’échange, de la transmutation et du désir d’absolu, l’or figure à lui seul les qualités artistiques qui transfigurent un objet en œuvre d’art. L’or est promesse d’éternité.

mardi 17 janvier 2012

Focus on Sarah Andipatin

Nous avons tous déjà entendus des noms comme Jean Paul Gaultier, Karl Lagerfeld ou bien Christian Lacroix... Ils vous font rêver ?

...Et pourtant, ils sont les rares stars du métier de créateur de mode. L’insertion professionnelle des stylistes est une lutte constante, car les débutants n’ont pas leur chance.

______________________________________________________________________________________

Il existe de nombreux métiers insoupçonnés dans le domaine de la mode.  Les débouchés  se situent plus dans le management : marketing, distribution, aménagement du point de vente, et de l’ingénierie textile, qui gère les usines, principalement à l’étranger. Certains jeunes diplômés parviennent à réussir dans la presse, en tant que rédacteur, ou en tant qu’attaché.  La concurrence étant forte, de nombreux étudiants et jeunes professionnels multiplient les stages et commencent à travailler en free-lance malgré leur statut précaire.
Le créateur de mode se doit toujours « d’être à l’écoute » des tendances du moment, pour pouvoir imaginer, inventer et finalement, créer des collections de vêtements, lingerie, maillots de bain, bijoux, sacs, accessoires…


Le créateur de mode (ou styliste), se distingue de ce qu’on appelle le modeliste. Le créateur aspire chaque jour à la création pure, il est celui qui imagine le vêtement : formes, couleurs, tissus…tout en gardant sa « marque de fabrique ». Une fois le projet approuvé, le modèle est conçu par ordinateur pour une meilleure approche visuelle. Le modeliste se charge de fabriquer un premier prototype sous les conseils du styliste, qui réajuste en fonction de ce prototype. C’est donc le modeliste qui « rend vie » au projet.
Le travail du créateur est rythmé par des collections annuelles, qui diffèrent (de 2, allant jusqu’à 10) selon la marque, et le marché. Une fois les collections finalisées, il y a deux cas de figures : Les collections de luxe, que l’on peut voir lors des défilés. On les retrouve dans les grands magasins, en première page de magazine, porter par les acteurs les plus connus.. Et les collections de jeunes créateurs qui réussissent à se faire connaître par leur authenticité. Internet est pour ceux-là, un des moyens les plus efficaces de se faire un nom dans le milieu. 
______________________________________________________________________________________

Lumière sur Sarah Andipatin




Elle a lancée sa marque ‘Saraha’, il y a maintenant 3 ans, après avoir suivis un cursus alliant des études de couture et d’arts plastiques. 
Cette jeune niçoise de 24 ans, conçois des pièces uniques : robes, lingerie, bikinis aux allures romantiques et rétro. Ce qui nous a plu chez elle ? Sa façon de travailler, son côté « écolo ».
Sarah se sert de tissus de récupération qu’on lui donne, ou qu’elle chine dans des brocantes, marchés aux puces et friperies. Elle souhaite avant tout contrer l’industrie de consommation, et favoriser un marché plus « éthique ».  L’esprit vif, Sarah déniche toujours des tissus qui font de ses créations des petites merveilles. Encore loin des podiums, des flashs et des grands magasins, cette jeune styliste a su nous attirer par sa douceur, son originalité, tout en nous faisant partager sa façon de voir, et d’aimer la mode.Vous pouvez la suivre sur son site internet : Saraha

C’est à travers ses escapades au cœur de la nature, qu’elle met en scène ses créations.


Chloé

lundi 16 janvier 2012

Riusuke Fukahori

Alors que son exposition à la ICN Gallery de Londres vient de fermer ses portes, l’artiste japonais Riusuke Fukahori nous livre cette vidéo le montrant au travail dans son atelier.

Goldfish Salvation, est une série d’oeuvres présentant des poissons rouges nageant dans des bacs, d’un réalisme troublant. Sa technique permet un résultat final proprement hallucinant. Les poissons semblent vraiment être là, sous vos yeux. Sa technique est une succession de couches de résine sur lesquelles il peint à l’acrylique. Comment définir ce travail? Peinture 3D?

Je vous laisse regarder la vidéo. Hallucinant, bluffant, les mots manquent pour décrire un travail aussi original de par son hyperréalisme.

 

Caroline

jeudi 12 janvier 2012

Le Tape Art - Carrément Scotch « é »

"Censier Daubenton" ©paulinefillioux 2010
 
Le Tape Art (art du scotch) est un concept du mouvement artistique Street Art, où les artistes utilisent comme matière première du rouleau adhésif pour créer leurs œuvres.
Chaque artiste s’approprie cette technique, ainsi certains se contente de fournir une performance visuelle renversante (comme le fameux AAKASH), d’autres cherche un rendu plus graphique (dont le collectif d’artistes slovènes OTTO), et enfin quelques uns y voient la chance de transmettre un message politique, ou social fort.

 J’ai eu l’occasion de rencontrer une de ses nombreuses artistes qui démarre avec beaucoup de succès, de façon certes plus conventionnelle, mais pas moins talentueuse. Entre portraits de famille, d’icônes, scènes de vie quotidienne, et réappropriations d’œuvres elle ne manquera jamais d’inspiration, et de vous surprendre je vous le promet…

Interview de Pauline Filloux
« La consécration pour tout artiste je pense, c'est de pouvoir vivre de sa passion. »
Autodidacte depuis son plus jeune âge, elle a toujours développée ses pratiques artistiques avec beaucoup de passion. Après un bac Arts Appliqués à Avignon, un BTS de communication visuelle à Marseille, et une licence de médiation culturelle à Paris, elle a décidée de se consacrer à son art. Sur son parcours, elle a eu la chance de rencontrer des personnes influentes dans le milieu (Notamment Pierre Cardin) qui l'ont soutenu et permit de réaliser son rêve.


S - Ta technique s’appelle le « Tape Art », peux-tu me la décrire ?
P - Ma technique s'inscrit effectivement dans le mouvement du "Tape Art", dont les artistes utilisent principalement du ruban adhésif pour produire leurs œuvres. En ce qui concerne mon utilisation du ruban adhésif, j'ai pris le parti de n'utiliser que du scotch Havane (plus communément "de déménagement") et de produire des tableaux plutôt que des œuvres éphémères.
En effet, les artistes de ce mouvement sont davantage considérés comme des artistes de Street Art que comme des artistes "classiques".

S - Quel effet voulais-tu obtenir ?
P - En utilisant ce matériau j'ai voulu obtenir l'effet "Sépia" des vieilles photos. Effet possible grâce à cette couleur Havane si spéciale à ce scotch.

S - Cette technique faisant partie du Street Art, te sens tu concernée par ce mouvement artistique?
P - Je pense que le Tape art est un mouvement à part entière et je trouve dommage qu'il doive s'inscrire dans un autre mouvement plus populaire comme le Street art. Je ne me sens donc en rien une artiste "Street art" même si je cite dans mes influences des artistes comme Jean-Michel Basquiat.

S - Par quel autre courant te sens tu proche ?
P - Je ne peux pas citer un mouvement précis mais plusieurs artistes comme Andy Warhol pour ses décompositions d'images, Man Ray pour son travail de la photographie (très important pour ma pratique artistique) ou encore Salvador Dali et la plupart des artistes surréalistes.

Dieu est un fumeur de Havane © Pauline Fillioux

Miles Davis © paulinefillioux

S - Comment l’idée de travailler avec pour seule matière du scotch t’est venue ?
P - L'idée m'est venue un jour de septembre 2009 alors que je faisais des cartons ! Développant un maximum mes techniques et matériaux j'ai eu l'idée de reproduire un tableau que j'avais peint quelques temps plus tôt avec ce matériau.

S - Où est-ce que tu recherches les images qui t’inspire et que tu réutilises dans tes collages ?    
P - Les images que j'utilise sont soit mes propres photographies, soit des photographies de photographes professionnels avec qui je travaille régulièrement.

S - Puisque tu as déjà exposé tes œuvres, tu as fais face à la réaction du public, quelle fût telle et ce que cela représente pour toi ?
P - En ce moment je prépare une exposition collective qui aura lieu du 9 au 13 janvier 2012 à la maison de l'Amérique Latine de Monaco dans le cadre du festival international du cirque de Monte Carlo. Par la suite, je participerai à une exposition collective à Joinville-le-pont en mars et une exposition solo en avril dans le magasin "Eden Park" de Paris.

S - Pour toi, quelle serait la consécration de ton travail artistique ?
P - La consécration pour tout artiste je pense, c'est de pouvoir vivre de sa passion. 

S - J’aimerais que tu me donnes ton avis sur cet œuvre :

Banksy
« Le pochoir est simple, mais pourquoi aurait-il besoin d'être complexe? Le message passe. Ce qui est certain, est que si ce pochoir est l’œuvre de Banksy, il vise ce consumérisme propre à la période de Noël qui arrive. Et aux États Unis, c'est aujourd'hui la journée nationale des soldes! Cette image était assurée de faire le tour du monde. » Publication du magazine « Graffitiartmagazine.com », le 25 novembre 2011
   ____________________________________________________________________________

P - C'est une œuvre qui s'inscrit dans le mouvement du Street Art, tant par son emplacement, sa technique que ce qu'elle dénonce. L'art comme moyen d'expression plus qu'objet de décoration. Personnellement c'est une œuvre qui m'attirerait visuellement par le décalage qu'elle apporte mais qui ne me touche pas. Comme le dit la légende de l'image, le message passe. Mais il faut savoir si dans l'art le plus important est le message qui passe à travers une œuvre ou l'œuvre elle-même. Il s'agit d'une question que beaucoup d'amateurs ou professionnels se posent et je pense que chacun peut appréhender l'idée à sa manière.

Sarah

mardi 10 janvier 2012

Entretien avec une ancienne élève de l'ICART : Elodie Michaud.

Quel formation avez-vous suivit ?

Après un bac S, j’ai décidé de faire une préparation littéraire hypokhâgne, khâgne, puis une licence d’histoire à la faculté, option histoire de l’art. Ensuite j’ai intégré l’école du Louvre, pendant 2ans. Et enfin, je suis entrée à l’ICART, en première année. La direction m’avait proposé de rentrer en deuxième année directement mais j’ai préféré suivre la formation entièrement. J’ai suivit les trois ans à l’ICART, à l’époque il n’y avait pas de master, mais je pense que si il avait existé j’aurai également fait le master.


Quels stages avez-vous fait ?


J’ai effectué mon premier stage dans la communication auprès d’une femme qui créait sa marque de parfum, je me suis occupée de sa communication et j’y suis resté pendant six mois. Ensuite, j’ai fait un stage de six mois également mais dans le marché de l’art, dans une petite galerie impressionniste et moderne. Puis je suis rentrée chez Chanel au service conservation où je m’occupais exclusivement de la conservation des œuvres et de l’image de la marque. Ce stage m’a tellement plu que j’y suis restée environ un an. J’ai découvert l’art contemporain en stage dans la galerie Hopkins Custot pendant six mois. Et enfin, j’ai fait un stage dans une agence de design pendant quelques mois.
J’ai terminé l’ICART puis j’ai travaillé dans des petits boulots par ci par la, pendant que je suivais des cours du soir de stylisme. A l’époque, je ne cherchais pas forcement dans le marché de l’art.

Alors comment êtes vous entrez dans la galerie Hopkins Custot ?

En faite, au bout d’un an, la galerie Hopkins Custot m’a appelé pour que je remplace un congé maternité. J’ai commencé à travailler quelques jours par semaine puis quand elle est revenue de son congé, je suis restée. Progressivement, j’ai obtenu un temps plein. Depuis septembre, je travail en temps plein dans la galerie Hopkins Custot.

Quel est votre poste exactement ?


Je suis assistante galerie. Je m’occupe la galerie : j’écris des textes sur les œuvres, j’assiste, je fais des fiches, je fais des photos, je mets à jour le site internet… Mais il y a aussi l’organisation des salons, là par exemple, nous allons commencer à nous occuper du pavillon des arts et du design. Je dois aussi gérer la bibliothèque, les fonds documentaires, rechercher des livres susceptible de nous intéresser, des catalogues d’exposition par exemple. Et je dois bien évidement m’occuper de l’accueil des clients dans la galerie.

Qu’est ce que l’ICART vous a apporté ?


L’ICART m’a surtout permis de mettre un pied dans l’univers professionnel, ce qui n’est pas du tout possible en faculté ou même après l’école du Louvre. Les stages sont un réel avantage. Car, par exemple, l’école du Louvre est très renommé mais si on décide de ne pas passer les concours comme celui de conservateur, les débouchés sont relativement restreintes, on n’a pas d’expérience. De plus, cela m’a permis de toucher à plein de domaines différents et de voir à peux près dans quel domaine je voulais travailler.

Avez-vous un souvenir qui vous a marqué au cours de l’ICART ?

J’adorais les cours de M. Chalumeau m’on laissé un très bon souvenir, ils m’ont appris à voir l’histoire de l’art d’un œil nouveau.

Nous remercions Florine pour nous avoir gentiment accordé cette interview.

dimanche 8 janvier 2012

Focus on Art Event


Depuis 15 ans, lʼéquipe dʼArt Event, est créatrice et organisatrice de plusieurs
manifestations culturelles et artistiques. Véritable pionnier de la diffusion de la culture
artistique en France. Ici ils nous parlent de leur deux salons qui cartonne à Paris chaque
année ; le Grand Salon dʼArt Abordable et Photo Off. Alors réel tremplin pour nos artistes
ces salons? Nous avons voulu en savoir un peu plus..

Aude : Qui êtes vous?

Rodolphe : Alors nous sommes lʼassociation ART Event, dirigé par Monsieur Fantou. Notre
association cherche à mettre en avant les émotions que lʼoeuvre artistique fait naître en
nous, rendre lʼart contemporain accessible et compréhensible. Mettre en relation les
jeunes créateurs qui débarquent sur le marché et le public à travers un projet.

Aude : Parle nous un peu de ce que votre association fait comme type dʼévènements?

Rodolphe : Nous organisons chaque année à la Bellevilloise dans le 20 ème
arrondissement deux évènements, le Grand Salon dʼArt Abordable et Photo Off, notre
concept veut de rendre lʼart accessible et compréhensible. Pour le Grand Salon dʼArt
Abordable nous exposons pleins de nouveaux artistes qui débarque sur le marché de lʼart
et nous les aidons à se faire mieux connaître. Nous cherchons sans cesse le
renouvellement. Photo Off c'est un peu le même concept, mais une échelle au dessus,
nous visons une clientèle avec un peu plus de moyens, mais toujours en vendant de
nouveaux artistes mais qui on tout de même une petite côte sur le marché de lʼart.

Aude : Pourquoi avoir choisi le 20ème pour vos évènements, j'ai cru comprendre que cela
vous tenait à coeur ?

Rodolphe : Notre choix sʼest porté directement sur le 20ème arrondissement, car c'est un
quartier qui devient super émergent au niveau des sorties culturelles et artistiques. Sa
devient un peu LE quartier à connaitre et à fréquenter. Je dirais même que c'est la relève
de Bastille.

Aude : Votre concept et vos évènement marche t-il vraiment?

Rodolphe : La réponse est simplement oui, car chaque année nous renouvelons nos
salons ; Le GSAA et Photo Off. Et nous avons de plus en plus de visiteurs, et grâce à ce
concept certain de nos artistes on pu lancer leur carrière. Chaque année nous avons des
petites merveilles... Et nous nous sommes le tremplin.

Aude

samedi 7 janvier 2012

Accent sur Célest Boursier-Mougenot

Cet artiste français est musicien tout d'abord ! Ses installations contemporaines, se situent entre musique expérimentale et arts plastiques. Ses recherches le conduisent vers la réalisation d'environnements producteurs de sons tout en y mêlant d'autres formes physiques... 
Ces productions sont des combinaisons: sons et formes en interactions, ici les mandarins! Cela laisse une part importante à l'imprévisible! Toutes les œuvres génèrent une musicalité aléatoire et sont donc en lien fort avec le lieu dit, avec le cadre rendu alors propice à l'écoute.

______________________________________________________________________________________ 

  • L’œuvre choisie que nous mettons en lumière From HERE to EAR (réalisée en 2008) est particulièrement spectaculaire: elle réunit dans un espace clos et aménagé des mandarins et des guitares électriques! Au chant des oiseaux s'ajoute les notes électriques jouées par leurs petites pattes qui se posent sur les cordes de façon tout à fait aléatoire et vivante.

 C'est une réelle poésie qui s'échappe de ces rencontres magiques et sonores. Ces notes sont comme des bulles de savon qui s'envolent dans l'univers, presque pour y trouver un échos. Le mécanisme autonome de l’œuvre est impressionnant! Les formes produites sont partiellement déterminées par le dispositif de l'installation mais la part incontrôlée et incontrôlable de l’œuvre reste très importante, lui donne ce caractère si particulier! Une dimension dite participative est aussi importante: le spectateur est invité à parcourir les installations, il fait l'expérience de ce moment de création unique et privilégié.

Bénédicte

jeudi 5 janvier 2012

Cinema : Les films qui dérangent




Qui est Danielle Arbid ?

Née à Beyrouth le 26 Avril 1970, Danielle Arbid quitte le Liban à l’âge de 17 ans, s’installe en France et étudie la littérature comparée et le journalisme. Elle réalise des films depuis 1997.

On la connait tous avec son premier film dans Les champs de bataille, interdit aux moins de 18 ans pour des scènes de flirt, et avoir été accusés d’obscénité pour son deuxième opus, Un homme perdu, la réalisatrice se retrouve une fois de plus confrontée au comité de censure de son pays.
19 janvier 2012, date à laquelle son dernier film Beyrouth Hôtel devait sortir se voit censurer et interdit de diffusion ! Et pour quel raison ?

« Il serait dangereux pour la sécurité du Liban. Quand on me l’a annoncé, j’ai cru à une blague »

C'est une histoire d’amour sur fond d’espionnage, Beyrouth Hôtel raconte la passion entre une chanteuse libanaise (Darine Hamzé) et un avocat d’affaires français en mission au Liban (Charles Berling).

Danielle Arbid aurait fait allusion dans ce film à l’attentat qui a coûté la vie en 2005 à Rafic Hariri, l’ancien Premier ministre Libanais.

Le film ne livre aucun scoop et ne milite pour aucun parti libanais, mais les censeurs estiment que le sujet devrait tout simplement être évité tant que l’enquête n’est pas achevée.
Mais la réalisatrice ne compte pas en resté là et fait un procès contre la censure de son pays !

______________________________________________________________________________________
“Au Liban, quand on veut tourner un film, il faut une autorisation de tournage, explique la cinéaste. Pour l’obtenir, il faut présenter le scénario à la Sûreté générale du pays (le plus important service de renseignement civil...). Si quelque chose ne leur plaît pas, vous ne tournez pas. Moi j’ai obtenu ce sésame mais mon scénario a ensuite évolué. Comme la dernière version leur a déplu, ils ont exigé que je coupe les scènes que j’avais rajoutées.”
______________________________________________________________________________________

Et quand on lui demande si elle a encore envie de tourner de nouveau dans son pays?

“Non, toute cette histoire m’a dégoûtée, même s’il y a des gens formidables au Liban, regrette t-elle. Mon prochain film se déroulera en grande partie en France.” 


C'art'la