Pépites d'Art

Pépites d'art c'est l'association de six étudiantes en médiation culturelle et marché de l'art. Une volonté commune : vous faire découvrir les marchés de l'art émergents. A travers nos coups de cœurs et nos rencontres vous allez découvrir de nouvelles formes d'art, nos petites pépites.

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La bannière est un Monogold de Yves Klein. Pour lui l'or est la matière de l’échange, de la transmutation et du désir d’absolu, l’or figure à lui seul les qualités artistiques qui transfigurent un objet en œuvre d’art. L’or est promesse d’éternité.

vendredi 2 décembre 2011

Saga Street Art : [ deuxième partie : Banksy ]

Le Street art a donc désormais ses « stars » dans le milieu, dont un qui surpasse tous les autres, Banksy.


Célébré par les plus grands du monde de l’art, Banksy est aujourd’hui le représentant le plus influent, le plus provocateur et le plus stimulant du Street art. Sa capacité à aborder la rue comme une toile sur laquelle il projette ses opinions anti-guerre, anticapitalisme, et plus généralement anti-ordre établi, n’a encore jamais été égalé. C’est par sa maîtrise technique des pochoirs liant textes et images, par l’humour visuel de ses pièces satiriques et l’émotion avec laquelle il prend partit aux situations politique, qu’il a su imposer le Street art comme la forme artistique la plus essentielle de notre époque. Le bristol Museum lui a même consacré une exposition en juin 2009 intitulé « Banksy vs Bristol Museum ».

 « Les artistes font disparaître le mur »

Il accroche au Louvre une toile reproduisant Mona Lisa avec un smiley, customise des albums de Paris Hilton. Banksy est considéré comme LE représentant du Street art de nos jours, et le mouvement artistique lui doit  une fière chandelle : il a beaucoup aidé à améliorer l’opinion publique sur les graffitis : « C’est du vandalisme » « Ce n’est pas de l’art » ou encore « Ce ne sont que des gribouillis ».


La série de graffitis réalisés sur le mur de la banque de Gaza, s’inscrivant dans son projet Santa’s Ghetto ; donne instantannément au Street art une dimension contestataire et internationale.  Les graffitis comme les graffeurs, sont tous très différents les uns des autres ; ils n’aspirent pas aux même buts, mais désirent tous être reconnus. Aujourd’hui, Le street Art peut être considéré comme un Art engagé (cf : graffs mur de la banque de Gaza ou « What are you looking at ? »)  et non comme du simple vandalisme.

Le film « Faites le mur ! » sorti en 2010 raconte l’histoire des maîtres du Street Art à travers un documentariste français. (petit lien cliquable sur "faites le mur !" du DVD sur amazon)



Chloé

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