J’ai toujours aimé l’idée d’une rétrospective, cela permet d’analyser l’évolution de l’artiste, de son œuvre, de mieux s’en imprégner. J’étais donc pressé de voir le travail de cette artiste singulière, qui développe depuis 60 ans une carrière obsessionnelle à travers la répétition de motifs dans ces œuvres.
I’m Here, but nothing (2000-2011)
L’installation d’ouverture, nous plonge directement dans le monde de Kusama. Une salle à manger où des petits de pois de toutes les couleurs, collés partout, nous accueillent et donnent l’illusion de briller dans la pénombre.
« Ma vie est un pois perdu parmi des milliers d’autres pois » écrit Kusama en 1959
C’est donc une balade à travers 150 œuvres réalisées entre 1949 et 2011 qui attends le visiteur. Hypersensible, l’artiste s’est nourrie de nombreuses influences, en poursuivant son chemin à sa façon. A savoir qu’elle a choisi de vivre parfois dans un institut psychiatrique depuis 1977, et cela se ressent dans sa créativité.
Constitué essentiellement de tableaux, la première partie de l’exposition me laisse perplexe. Arrivé aux installations, on y retrouve son univers, ses environnements infinis, où la répétition hypnotique des formes nous plonge ailleurs en quelques instants en perdant ses repères. Yayoi Kusama, présente ses pois comme une hallucination : « J’ai vu les premiers à l’âge de dix ans et je continue à en voir encore »
Yayoi Kusama, Centre Pompidou, Paris 4e, Galerie Sud, niveau 1
Tous les jours sauf le mardi, 11h-21h, nocturnes le jeudi jusqu’à 23h
Tarifs : 12€ / 9€, gratuit pour les moins de 18 ans
Sarah
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